đđŁđą đđŒđŻđŒ 2025 : đđ»đČ đ±đđ»đźđșđ¶đŸđđČ Ă đœĂ©đżđČđ»đ»đ¶đđČđż

Les 26 et 27 juin 2025, la ville de Sya a accueilli les JournĂ©es portes ouvertes (JPO) de la justice, sous le haut patronage du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits humains, chargĂ© des Relations avec les Institutions, Me Edasso Rodrigue BAYALA. Cette initiative inĂ©dite visait Ă rapprocher lâinstitution judiciaire des citoyens, en offrant un cadre dâĂ©change direct, transparent et instructif.
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Dans une ambiance conviviale et instructive, les visiteurs ont pu découvrir, à travers des expositions de stands, des conférences thématiques et des rencontres avec les professionnels du secteur, les missions, les métiers et les enjeux du service public de la justice.
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La forte affluence enregistrĂ©e tĂ©moigne de lâintĂ©rĂȘt du public, particuliĂšrement pour le thĂšme phare sur le Travail dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral (TIG), enrichi par le partage dâexpĂ©riences menĂ©es Ă Baporo. Le second sous-thĂšme, consacrĂ© Ă la Contribution des sociĂ©tĂ©s miniĂšres au dĂ©veloppement Ă©conomique et social du Burkina Faso, a Ă©galement suscitĂ© un grand intĂ©rĂȘt.
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Ces communications ont Ă©tĂ© brillamment assurĂ©es par Issa KONATĂ, juge dâapplication des peines au TGI de Banfora, et Issa THANOU, contrĂŽleur GSP, pour le premier thĂšme, ainsi que par OUEDRAOGO NassĂ©, directeur de la performance sociale de HoundĂ© Gold, pour le second. Elles traduisent une volontĂ© partagĂ©e de repenser lâexĂ©cution des peines privatives de libertĂ© au profit dâune rĂ©insertion socio-professionnelle efficace, tout en valorisant lâengagement des acteurs miniers dans le dĂ©veloppement local.
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Ă titre illustratif, il a Ă©tĂ© relevĂ© que 76 dĂ©tenus, soumis au rĂ©gime du TIG, ont Ă©tĂ© placĂ©s Ă la SN SOSUCO. Leur prestation a Ă©tĂ© saluĂ©e par la structure dâaccueil, qui a exprimĂ© le souhait de renouveler lâexpĂ©rience, allant jusquâĂ envisager des recrutements au sein des bĂ©nĂ©ficiaires du programme.
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AnimĂ©s par un esprit dâouverture, les diffĂ©rents corps professionnels de la justice ont prĂ©sentĂ© au public leurs missions et outils, instaurant ainsi un climat de confiance et de transparence.
Au terme de ces deux journĂ©es, le Procureur GĂ©nĂ©ral prĂšs la Cour dâappel de Bobo-Dioulasso, Adama KAFANDO, sâest dit « satisfait » de la tenue de lâĂ©vĂ©nement, saluant lâesprit dâinitiative et lâimportance de la proximitĂ© avec les citoyens. Rappelant les propos du Garde des Sceaux selon lesquels « la justice doit ĂȘtre plus proche des justiciables », le patron du parquet prĂšs la Cour d’appel de Bobo a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer la communication, dâĂ©largir la portĂ©e des Ă©ditions futures et de multiplier les actions de terrain, notamment dans les centres communaux.
Une vision partagĂ©e par les participants. Pour dame RABO Alimata, citoyenne engagĂ©e, ces journĂ©es constituent « une aubaine et un gage de crĂ©dibilitĂ© ». Elle plaide pour lâimplantation de points focaux juridiques au sein des structures associatives et de veille citoyenne, en tant que relais de proximitĂ©, capables de vulgariser les droits et devoirs des citoyens. Toute chose qui va induire un impact positif sur le comportement de la population de façon gĂ©nĂ©rale.
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En somme, cette premiĂšre Ă©dition des JPO Ă Bobo-Dioulasso pose les jalons dâun dialogue renouvelĂ© et inclusif entre la justice et les populations. Le prochain dĂ©fi consistera Ă capitaliser cette dynamique et Ă lâĂ©tendre Ă lâensemble des juridictions du pays.
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