Sous l’azur limpide de ce 2 octobre 2025, la cour du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions (MJDHRI) s’est transformée en un théâtre d’histoire et de ferveur. La montée des couleurs, présidée par le ministre de la justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des Sceaux, Me Edasso Rodrigue BAYALA, au nom du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, a marqué l’ouverture solennelle de la seconde phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC). Drapé dans la gravité du moment, le drapeau s’est hissé lentement vers les cieux, comme pour rappeler que la liberté et la dignité de la Patrie s’élèvent toujours au prix du sacrifice.

L’instant a pris une dimension singulière lorsque l’hymne national, « Le Ditanyè », a résonné en langue mooré. Ce choix audacieux, loin d’être anodin, a donné à l’hymne une profondeur nouvelle. Chanter en langue nationale, c’est ancrer la Patrie dans le cœur des citoyens, c’est rappeler que l’unité et la souveraineté se nourrissent d’abord de l’identité culturelle. Dans ces accents familiers, le cœur du peuple a battu au rythme de sa propre mémoire, renforçant l’idée que la renaissance nationale passe par la réappropriation de nos racines linguistiques et culturelles.

Le discours du Président du Faso, lu par le Garde des Sceaux, a donné à cette cérémonie son souffle révolutionnaire. Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a rappelé avec force que « Celui qui rackette le peuple ou détourne les maigres ressources de l’État n’est pas un révolutionnaire : il est l’ennemi de la Patrie ». Dans un appel vibrant à la conscience nationale, il a souligné que « Toute dégradation volontaire ou négligence coupable est une trahison à notre Révolution ». Enfin, il a insisté sur l’exemplarité attendue de l’administration, « cœur de la Nation », et sur l’impérieuse nécessité de protéger les biens publics qui appartiennent à tous.

Par cette première activité, les JEPPC 2025 s’ouvrent comme un serment renouvelé, engageant chaque Burkinabè à redoubler d’exemplarité et de patriotisme. « J’invite chaque citoyenne et chaque citoyen à hisser les couleurs nationales, à participer activement aux activités citoyennes et patriotiques et à cultiver les valeurs d’unité, de résilience et de dignité », a déclaré le Chef de l’État par la voix du Garde des Sceaux.

Dans l’écho du Ditanyè en mooré, la Nation a retrouvé sa voix intime : ferme et vibrante, prête à écrire de nouvelles pages de souveraineté et d’espérance.

𝗗𝗖𝗥𝗣-𝗠𝗝𝗗𝗛𝗥𝗜