Le ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions (MJDHRI), a lancé ce lundi 25 août 2025 à Ouagadougou un atelier de relecture des arrêtés d’organisation de ses structures. Présidée par Brahima SERE, Chargé de mission représentant le Garde des Sceaux, cette rencontre est pilotée par la Direction du développement institutionnel et de l’innovation (DDII). Elle vise à traduire dans les textes les ambitions et innovations issues du nouvel organigramme adopté le 6 décembre 2024.

Dans son allocution d’ouverture, Brahima SERE a rappelé la portée de cet exercice : « La relecture des arrêtés ne constitue pas une simple formalité technique. Elle exige une attention soutenue, une lecture critique et une capacité à identifier les incohérences ou les insuffisances susceptibles d’entraver la mise en œuvre du nouveau cadre organisationnel », a-t-il déclaré.

Durant cinq jours, les participants issus des principales entités du ministère examineront et amenderont vingt et un (21) projets d’arrêtés définissant les missions et modalités de fonctionnement des directions et services, à l’exception des juridictions et établissements pénitentiaires déjà régis par des textes spécifiques. L’objectif étant essentiellement de bâtir une administration plus agile, transparente et mieux outillée pour répondre aux attentes des citoyens.

Au-delà d’un simple exercice administratif, cet atelier marque une dynamique de transformation profonde. Il ne s’agit pas seulement de mettre à jour des textes, mais de repenser l’architecture organisationnelle du ministère, d’affiner ses outils de gouvernance et de renforcer sa cohérence interne. Toute chose qui permettra à terme d’avoir des textes actualisés en adéquation avec la nouvelle dynamique de refondation et de modernisation institutionnelle.

La démarche collaborative adoptée en plénière permettra de garantir une appropriation collective et une traduction fidèle des réformes. Les participants s’assurent donc que chaque réforme soit comprise, intégrée et traduite avec précision. Elle témoigne d’une volonté affirmée de consolider l’État de droit, de renforcer la bonne gouvernance et de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions.

Avec cette rigueur administrative accrue, le ministère entend non seulement renforcer son efficacité, mais aussi clarifier les rôles et les responsabilités de ses entités. Ce processus, bien que technique, apparaît comme le moteur d’une administration plus fluide et plus transparente, indispensable pour garantir la crédibilité des institutions auprès des citoyens et renforcer l’estime publique.

En ajustant ses structures aux exigences actuelles, le MJDHRI confirme son rôle de pilier dans la refondation et la modernisation institutionnelle. Ce chantier réglementaire, bien que technique et discret, porte ainsi un souffle nouveau pour une justice plus performante et plus proche des citoyens.

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