𝗝𝗜𝗣𝗧 2025 à 𝗕𝗼𝗯𝗼-𝗗𝗶𝗼𝘂𝗹𝗮𝘀𝘀𝗼 : 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀𝗲 𝗰𝘆𝗰𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗳é𝗺𝗶𝗻𝗶𝗻𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲𝗿 𝗼𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗺𝗺é𝗺𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗻𝗷𝗼𝗶𝗻𝘁𝗲

Bobo-Dioulasso, 20 septembre 2025
C’est à travers une course cycliste féminine que le lancement officiel des Journées internationales de la paix et de la tolérance (JIPT), édition 2025, a été marqué ce samedi à Bobo-Dioulasso. Un acte symbolique fort, qui place les femmes au cœur de la dynamique de cohésion sociale et de promotion du vivre-ensemble.
Placée sous le patronage du ministre d’État, ministre en charge de l’Agriculture, Ismaël Sombié, et sous la présidence du ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Me Edasso Rodrigue BAYALA, représenté par le Gouverneur de la région du Guiriko, Mariama KONATE/GNANOU, cette commémoration a mobilisé une diversité d’acteurs institutionnels et communautaires autour d’un message fédérateur : faire de la paix une responsabilité partagée.
La cérémonie officielle, qui a donné le coup d’envoi des JIPT, s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités de haut rang, parmi lesquelles Harouna KADIO, Secrétaire général du MJDHRI, Laurent KONTOGOM, Président de la délégation spéciale (PDS) de Bobo-Dioulasso, Benjamin SOW, Directeur général de la promotion de la citoyenneté et de la paix, Armand HEMA, Directeur régional des droits humains, le Procureur général près la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso, Adama KAFANDO, le Procureur du Faso près le TGI de Bobo, Sékou TRAORÉ, ainsi que plusieurs autorités administratives judiciaires, militaires, paramilitaires, coutumières et religieuses, venus témoigner de leur engagement en faveur de la paix.
Grâce au soutien de l’ONG EIRENE Burkina-Niger, cette journée a permis de valoriser les mécanismes traditionnels de résolution des conflits, en mettant en lumière le rôle central des femmes dans la consolidation de la paix.
Dans son allocution, le Président de la délégation spéciale a rappelé avec gravité : « La paix est précieuse, fragile, et mérite d’être préservée. » Il a invité les populations de SYA à s’impliquer pleinement dans les activités programmées, saluant le choix porté sur Bobo-Dioulasso comme ville hôte des JIPT.
Moment fort de la journée, la communication de Pamoussa OUATTARA, ancien Directeur général de la Semaine nationale de la culture, a porté sur la parenté à plaisanterie comme levier de cohésion sociale. Ce mécanisme traditionnel, profondément enraciné dans les pratiques communautaires, a été présenté comme un outil de régulation sociale particulièrement pertinent dans le contexte actuel de tensions intercommunautaires et de crise sécuritaire.
Dans le message officiel du Garde des Sceaux, lu par le Gouverneur Mariama KONATE/GNANOU, Me BAYALA a rappelé que « La paix est une valeur universelle, indispensable à la cohabitation pacifique et au vivre-ensemble harmonieux ». En écho au thème national, il a exhorté chaque citoyen à devenir un artisan de paix dans ses gestes quotidiens, saluant au passage l’engagement des Forces de défense et de sécurité ainsi que celui des acteurs de la société civile.
La course cycliste féminine, organisée sur un circuit de quatre (04) fois 1,9 km, a réuni vingt participantes issues des trois provinces de la région du Guiriko. Après 9,5 km d’effort, Honorine BARO, originaire du Kénédougou, a franchi la ligne d’arrivée en tête. Les trois premières ont été récompensées par des primes de 100 000 FCFA plus un vélo, 75 000 FCFA et 50 000 FCFA. Des prix d’encouragement ont également été remis aux autres candidates qui n’ont pas démérité, traduisant la volonté des organisateurs de valoriser chaque participante.
La célébration s’est poursuivie avec une tribune dédiée à la parenté à plaisanterie, réaffirmant l’engagement du Burkina Faso à faire de la paix une réalité collective. À travers le message du Garde des Sceaux, qui s’est voulu sans équivoque : « Chacun de nous est appelé à être un artisan de paix, de tolérance et de cohésion sociale dans sa famille et sa communauté. »
𝗗𝗖𝗥𝗣-𝗠𝗝𝗗𝗛𝗥𝗜