𝗝𝗜𝗣𝗧 2025 : 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝘁é à 𝗽𝗹𝗮𝗶𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲𝗿𝗶𝗲, 𝘀𝗼𝗰𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝗶𝘅 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗵é𝘀𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲

Après le lancement officiel des Journées internationales de la paix et de la tolérance (JIPT), marqué par une course cycliste féminine à Bobo-Dioulasso, la région du Guiriko a accueilli, au cours de la journée de ce samedi 20 septembre 2025, une tribune consacrée à la parenté à plaisanterie.
Cette activité, inscrite dans le programme national de la commémoration 2025, a réuni un large public autour d’un objectif central : promouvoir les mécanismes traditionnels de régulation sociale comme réponses endogènes aux défis du vivre-ensemble. À travers cette journée, le Burkina Faso réaffirme son engagement à faire de la paix une construction communautaire, fondée sur le dialogue, la tolérance et la valorisation des identités culturelles.
Ce cadre fédérateur a rassemblé un public nombreux et diversifié, composé de représentants de plusieurs communautés ethniques, d’acteurs institutionnels, de leaders communautaires, ainsi que d’autorités judiciaires, militaires, paramilitaires et religieuses.
La fraternité interethnique s’est exprimée avec force à travers une communication introductive sur les fondements et les vertus de la parenté à plaisanterie, suivie de défilés communautaires et de messages de paix portés par les représentants des différentes ethnies. L’humour, les joutes oratoires et les échanges taquins entre communautés apparentées ont illustré la vitalité de ce mécanisme ancestral, véritable ciment social dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et identitaires.
Chaque communauté a rivalisé de créativité pour interpeller son « parent à plaisanterie », dans une ambiance conviviale et respectueuse, traduisant l’attachement profond des populations à cette pratique traditionnelle qui favorise le dialogue, la tolérance et la solidarité.
Une délégation conduite par Mariama KONATE/GNANOU, Gouverneur de la région du Guiriko, et Harouna KADIO, représentant le ministre en charge des Droits humains, a visité les différents stands d’exposition mis en place par les communautés ethniques. Ces espaces, riches en couleurs, en symboles et en récits, ont mis en lumière la diversité culturelle du Burkina Faso et l’importance du dialogue interculturel comme vecteur de paix.
Cette journée s’est imposée comme une réponse culturelle, endogène et inclusive à la fragilité du vivre-ensemble. Elle rappelle que la paix durable ne se décrète pas : elle se construit au sein des communautés, par le respect mutuel, l’acceptation de l’autre et la valorisation des identités plurielles.
Au-delà de la célébration, la journée de la parenté à plaisanterie s’affirme comme une réponse pertinente et durable aux défis contemporains du vivre-ensemble dans notre pays.
La commémoration des JIPT se poursuivra jusqu’au 15 novembre 2025, avec un programme riche en activités culturelles, éducatives et communautaires, dont un concours de slam et de poésie, pour continuer à faire résonner les voix de la paix.
𝗗𝗖𝗥𝗣-𝗠𝗝𝗗𝗛𝗥𝗜