Ce mardi 17 juin 2025, le ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions (MJDHRI), a organisé un atelier d’échanges et de partage d’expériences sur la préservation de l’environnement.

Tenue en collaboration avec l’ONG Visions Plurielles, cette initiative visait à renforcer les compétences des cadres ministériels pour une meilleure intégration des enjeux environnementaux dans les politiques et pratiques institutionnelles.

À travers des discussions participatives, les agents ont été sensibilisés aux concepts fondamentaux liés à l’environnement et au changement climatique, tout en analysant les comportements internes pouvant nuire à l’écosystème et en proposant des mesures correctrices concrètes.

Présidée par le Secrétaire général du ministère, Harouna KADIO, la session s’est inscrite dans une dynamique de responsabilité face à l’urgence climatique. Dans son allocution d’ouverture, il a rappelé que les dérèglements environnementaux ont des répercussions directes sur la sécurité nationale, notamment dans le contexte sahélien. « 𝐈𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐪𝐮’𝐮𝐫𝐠𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐡é𝐧𝐨𝐦è𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐮𝐱, 𝐝𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐦𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐣𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐢𝐭𝐢𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐦ê𝐦𝐞 𝐬𝐢 𝐥’𝐨𝐧 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐥𝐞𝐬 é𝐫𝐚𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐫 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 », a-t-il déclaré.

Le Secrétaire général a également salué les efforts constants de la cellule environnementale du ministère, tout en appelant chaque acteur institutionnel à s’approprier les enjeux climatiques afin d’impulser des réponses durables, porteuses de résilience.

L’atelier a permis de dresser un diagnostic des pratiques internes peu compatibles avec les impératifs écologiques. De ce constat partagé ont émergé des pistes d’actions concrètes, à intégrer dans les plans de travail, les outils de pilotage et les processus d’évaluation des politiques publiques du MJDHRI.

Par ailleurs, les participants ont pu revisiter les initiatives pionnières déjà amorcées, notamment l’élaboration en 2024 du Plan d’action environnemental par la cellule dédiée. Cette démarche proactive traduit la volonté du ministère de placer l’écoresponsabilité au cœur de sa gouvernance.

À l’issue des travaux, les participants ont salué une rencontre riche d’enseignements, appelant à une administration plus consciente de son empreinte écologique et résolument tournée vers l’innovation verte. À travers cet engagement, le MJDHRI affirme son ambition de jouer un rôle moteur dans la construction d’un État plus juste, plus équitable et durable.

Ce pas décisif vers une gouvernance environnementale exemplaire vient illustrer la conviction que justice et protection de l’environnement sont indissociables pour bâtir un Burkina Faso résilient, solidaire et en phase avec les grands objectifs du développement durable.

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