Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Bessolé René Bagoro a reçu dans la matinée de ce mardi 14 juillet 2020, le Contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga.
« Je suis venu présenter le résultat des travaux du cadre de concertation des corps de contrôle de l’Ordre administratif qui s’est tenu à Koudougou du 06 au 10 janvier 2020 », a indiqué le Contrôleur général d’Etat.
« Le cadre de concertation a réfléchi sur un ensemble de préoccupations et a mandaté le contrôleur général d’Etat d’approcher l’ensemble des ministres de la république pour les sensibiliser au problème que rencontre les corps de contrôle de l’Ordre administratif, notamment la question de l’autonomie financière, la question de la trop forte mobilité des personnels, et surtout la réforme des corps de contrôle de l’Ordre administratif pour le passage de l’inspection à l’audit, par la création des autorités ministérielles d’audit interne », a précisé Luc Marius Ibriga.
Il a remis le rapport des travaux au ministre Bessolé René Bagoro, et demandé qu’il soit l’avocat du cadre de concertation, auprès Premier ministre et du gouvernement pour que cette réforme aboutisse.
Le Contrôleur général d’Etat a apprécié positivement les performances de l’Inspection technique des services (ITS) du ministère de la Justice, qui totalise 85,71% de taux d’exécution de ses activités. La moyenne de l’ensemble des ministères s’élève à 81%.
Bessolé René Bagoro et Luc Marieus Ibriga ont également abordé les difficultés particulières que rencontre l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). Le Contrôleur général d’Etat a sollicité notamment la mise à disposition de personnels magistrats et greffiers. Le Garde des sceaux a promis donner une suite favorable à cette doléance. Il a félicité l’ASCE-LC pour le travail mené dans un contexte relativement difficile.
En outre le ministre Bagoro a apprécié la mise en place du cadre de concertation des corps de contrôle de l’Ordre administratif. « Nous soutenons l’initiative qui participe à la bonne gouvernance, à faire de la prévention et éviter l’engorgement des juridictions », a-t-il dit. Le ministre de la Justice a souligné que la lutte contre la corruption fait partie des attributions de son département, qui a d’ailleurs porté plusieurs réformes dans ce sens.
Le premier responsable de l’ASCE-LC s’est félicité des rapports de plus en plus étroits que son institution entretient avec le monde judiciaire et notamment avec le procureur du Faso.
Le ministre de la Justice avait à ses côtés, son directeur de cabinet, Safériba Issa Fayama, l’Inspecteur général des services judiciaires, Gnéblessier Simplice Poda et le Directeur des affaires pénales et du sceau, Bélibi Sébastien Daïla. Quant au contrôleur général d’Etat, il était accompagné du secrétaire général de l’ASCE-LC, Adama Sawadogo.
Bachirou NANA