Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) organise du 27 au 29 mai 2019 à Ouagadougou, la première conférence des magistrats du Burkina. Près de 80 magistrats prennent part à ce conclave.
L’ouverture a été présidée par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Bessolé René Bagoro en présence d’illustres invités dont le président de la Cour d’appel de Dakar, Demba Kandji et le magistrat français, nouveau conseiller du ministre de la Justice, Jean Claude Pierru.
« La tenue des Etats généraux de la Justice en 2015 constitue indéniablement un événement majeur pour la Justice burkinabè et plus spécifiquement pour sa magistrature. En effet, ces Etats généraux ont permis à notre Justice et à ses acteurs de faire une introspection profonde à l’écoute du dignostic sévère fait par l’ensemble des composantes de notre société », a souligné la Secrétaire permanente du CSM, Mme Victoria Kibora / Ouédraogo, présidente du comité d’organisation.
Les engagements issus de ces Etats généraux, a-t-elle poursuivi, ont été consignés dans le pacte national pour le renouveau de la Justice. D’importantes réformes énoncées dans ce pacte ont été entreprises et menées à terme parmi lesquelles la révision constitutionnelle consacrant la déconnexion de la Justice de l’exécutif, la loi portant statut de la magistrature et celle régissant le CSM.
« Après quatre années de mise en œuvre des réformes issues des engagements du pacte, s’avère-t-il judicieux de marquer une halte pour regarder le chemin parcouru, les progrès accomplis, les difficultés rencontrées, les forces et les faiblesses des textes adoptés en 2015 pour mieux dégager l’horizon et tracer le reste du chemin », a relevé la Secrétaire permanente du CSM.
Bachirou NANA