Après 3 jours de travaux sur le thème : « Approfondir les réformes dans les administrations pénitentiaires africaines : un objectif important », la 5e conférence biennale de l’Association des services correctionnels d’Afrique (ACSA) s’est achevée ce jeudi 30 mai 2019 dans la salle de conférence de Ouaga2000.
La cérémonie a été présidée par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Bessolé René Bagoro, représentant le chef de l’Etat. Il a remercié les instances de l’ACSA pour le choix porté sur le Burkina Faso et le comité d’organisation qui a travaillé d’arrache-pied pour la réussite de la conférence. « Le Burkina Faso renouvelle son engagement à poursuivre la dynamique de réformes entreprises, pour faire en sorte que les droits humains soient respectés et que le personnel puisse travailler dans le respect de leurs droits et dans de meilleures conditions », a soutenu le Garde des sceaux.
Au nom du Burkina Faso, il a suggéré aux instances de l’ACSA, que les ministres en charge de l’administration pénitentiaire soient davantage impliqués. « Le travail que vous faites est un travail technique, mais il est bien qu’il y ait en marge une rencontre des ministres chargés de l’administration pénitentiaire comme dans d’autres instances pour approuver vos travaux, ce qui leur donnera l’onction politique », a-t-il précisé.
« Il est également bien que l’association puisse être admis au niveau de l’Union africaine et que le volet pénitentiaire soit pris en compte par le comité technique chargé des affaires juridiques et judiciaires », a également suggéré le ministre de la Justice.
Le Burkina Faso, a rassuré Bessolé René Bagoro, travaillera dans ce sens avec les instances de l’ACSA.
En guise de reconnaissance pour l’organisation de la 5e conférence, le ministre de la Justice et de chef de l’Etat ont été gratifiés de trophées par le président de l’ACSA, le mozambicain Jérémias Armando Cumbe.
C’est le Botswana qui abritera la 6e conférence biennale de l’Association des services correctionnels d’Afrique.
Bachirou NANA