Techniques d’archivage et gestion des pièces à conviction : Une quarantaine de greffiers renforcent leurs connaissances

Il se tient à Koudougou du 26 au 28 juin 2019, une session de formation sur les techniques d’archivage des dossiers judiciaires et la gestion des pièces à conviction. L’objectif général est d’outiller les participants pour une meilleure sauvegarde des dossiers judiciaires et des pièces à conviction saisies dans le cadre des procédures judiciaires.

Il s’agit spécifiquement de :
– doter les greffiers de connaissances en techniques d’archivage et classement des dossiers ; 
– assurer et améliorer la sécurité et la célérité des dossiers judiciaires ; 
– mettre en place un système moderne de conservation et de gestion des pièces à conviction ; 
– garantir une restitution utile des pièces au profit du justiciable.

La session a été officiellement ouverte par le secrétaire général du ministère de la Justice, Théophile Sawadogo. Il a au nom du ministre de la Justice, Garde des sceaux, remercié la fondation Hanns Seidel pour son soutien.

 » La conservation des archives dans l’administration vise une meilleure gestion de l’information mais aussi à sauvegarder la mémoire et le patrimoine administratifs. Au Burkina Faso, l’insuffisance d’information des services administratifs commande que des mesures soient prises pour une meilleure conservation et gestion des documents produits par l’administration « , a-t-il soutenu. Le ministère de la Justice, en dépit de la spécificité des informations judiciaires, a poursuivi Théophile Sawadogo, n’est pas en marge de cette situation, d’où la tenue de cette session.

Il avait à ses côtés, directeur de l’accès à la justice et de l’aide aux victimes (DAJAV), Achille M. Bonkoungou et le directeur des greffes (DGREF) Adama Maré.

La formation est assurée par le chargé de mission, Me Prospère Zoungrana, en ce qui concerne le thème sur les pièces à conviction, et par Alexis Kalmogo, directeur des archives et de la documentation (DAD) pour l’archivage.

Le premier thème porte sur l’archivage des dossiers judiciaires et le second sur la gestion des pièces à conviction. Les communications sont suivies d’échanges pratiques avec la quarantaine de participants, composée principalement de greffiers en chef, chefs de greffes et de greffiers. Le secrétaire général a exhorté les participants à être assidus pour une meilleure appropriation des modules.

Karamogo DIABAGATE