Ce vendredi 31 janvier 2020, a vu l’installation de magistrats nouvellement sortis de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) après trois années de formation. Ils sont en tout au nombre de sept repartis ainsi qu’il suit : un juge d’instruction, trois substituts du procureur du Faso et trois juges au siège tous nommés au sein du tribunal de Grande Instance de Ouahigouya par décret numéro 2019-1179/PRES/MJ/MINEFID du 22 novembre 2019.
La cérémonie a eu lieu au cours de l’audience solennelle fixée par ordonnance numéro 2020/65 du Président du Tribunal en date du 29 janvier 2020.
Au début de l’audience à 10 heures, le Président du Tribunal W. Jean de Dieu YELKOUNI a souhaité la bienvenue à tous les invités avant d’expliquer le contexte dans lequel se tient cette installation. Il a tenu à préciser qu’il s’agit d’une obligation légale tirant sont fondement de l’article 119 de la loi numéro 050-2015/CNT du 25 août 2015 et portant statut du corps de la magistrature. Il a ensuite fait conduire lesdits magistrats dans la salle d’audience avant de demander la lecture des différents textes en la matière par maître Vilbié BAZONGO, Greffier en chef du Tribunal.
Après cette phase, le Procureur du Faso, B. Simon GNANOU, a eu la parole pour ses réquisitions. Il a d’abord procédé à la présentation des impétrants, rappelé la teneur de leur serment avant de leur prodiguer des conseils afin qu’ils présentent une image de la justice dont ont besoin les justiciables. Il a enfin requis du Président du Tribunal de les déclarer installés dans leurs nouvelles fonctions.
Prenant à son tour la parole, W. Jean de Dieu YELKOUNI est allé dans le même sens que le Ministère Public à travers ses conseils. Il s’est réjouit de la venue des nouveaux magistrats en ce sens que cela permettra de traiter avec célérité et efficacité les dossiers qui seront soumis au Tribunal de Ouahigouya. Il a enfin déclaré les impétrants installés dans leurs nouvelles fonctions avant de les inviter à rejoindre chacun le siège qui lui revient désormais au sein de la juridiction.
Rappelons que cette cérémonie a connu la présence des autorités administratives, militaires et paramilitaires de la région ainsi qu’une forte mobilisation de population.
Mathieu BAZIE