Une délégation du bureau national de l’Ordre des avocats du Burkina a été reçue en audience par le ministre de la justice, garde des sceaux, Bessolé René Bagoro, ce mardi 11 février 2020 à son cabinet.
Conduite par le bâtonnier Maître Paulin Salembéré, la délégation dit être venue rendre une visite de courtoisie au garde des sceaux, présenter les membres du bureau de l’ordre, profiter lui présenter au nom du barreau burkinabè, les vœux, les meilleurs pour l’année 2020 et bien sûr échanger avec le ministre sur quelques préoccupations dont la prise en compte améliorerait le bon fonctionnement du barreau. Selon Maître Salembéré il s’agit de :
L’augmentation avec flexibilité de la subvention accordée par l’État au barreau ;
La question sur le Fond d’assistance judiciaire ;
La gestion de la décoration des avocats ;
La relecture des textes.
Le bâtonnier a salué la diligence du garde des sceaux dans le dénouement progressif des préoccupations liées à la sécurisation de la maison de l’avocat par la garde de sécurité pénitentiaire mais aussi pour son avis favorable à la construction d’un parloir spécial pour avocats à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou ( MACO). En perspective pour cette année 2020, maître Salembéré a informé le ministre de l’organisation des 30 ans du barreau burkinabè, ainsi que de la tenue à Ouagadougou, du congrès des avocats des pays membres de UEMOA.
Le ministre a salué cette initiative de l’ordre qui,selon lui »permet sans doute d’aplanir les divergences pour un meilleur fonctionnement de l’institution judiciaire ».
»Nous prendrons les dispositions nécessaires pour corriger les insuffisances dans la limite des ressources disponibles », a laissé entendre le ministre. Il a en fin instruit les structures concernées à tout mettre en œuvre pour une organisation réussie des évènements cités plus haut.
Le ministre avait à ses côtés son directeur de cabinet, Issa Saferiba Fayama, le secrétaire général du ministère, Théophile Sawadogo, et le directeur et de l’administration des finances (DAF), Souleymane Kietega et ses collaborateurs.
Karamogo DIABAGATE